Quelques toutes premières constatations…

Bien sûr pas de démarrage moteur ! On tourne la clef et la pompe de refroidissement du moteur se met en marche ; relativement bruyante d’ailleurs cette dernière et de plus il semble que cette pompe ne devrait être mise en marche que lorsque le moteur commence à chauffer (avec un rendement de 94% il doit falloir le solliciter un petit peu !) ; lors des tout premier essais l’eau de refroidissement semblait ne pas chauffer et je vais donc ajouter un interrupteur pour pouvoir faire des essais.

Lors de la montée en puissance le moteur émet une sorte de sifflement relativement soutenu qui nous a plutôt surpris ; à priori il s’agit du réducteur de vitesse puisque, s’agissant d’un moteur high-trust, il tourne à l’arbre à 900 tr/min ; le coffre moteur n’est bien sûr absolument pas isolé et je vais donc envisager une isolation phonique… (Cela confine probablement à de l’extrémisme anti-bruit, mais tant qu’à faire…)

J’avais quelques interrogations quant au joystick inverseur/accélérateur et je me demandais quel en serait l’agrément comparé au bon vieil inverseur du Renault-Couach ; on me l’avait dit et je le confirme, le moteur électrique est simplement parfait lors des manœuvres ; la rotation de l’hélice est linéaire depuis zéro tr/min et le couple est maximum ; résultat un agrément inégalé.

Pour la petite histoire lors de la mise à l’eau la marche avant partait en arrière et vice-versa ! Après la première sortie, la suppression du câble croisé du joystick a tout fait rentrer dans l’ordre ; il y avait une chance sur deux…

La crémaillère constituait une véritable interrogation et effectivement il faut visiblement éviter de trop « casser » la ligne d’arbre, que ce soit en utilisant une position d’hélice trop relevée, ou à l’opposé trop profonde ; le choix d’un moteur qui tourne lentement prend ici tout son intérêt car même en position médium, pas du tout de cavitation ou d’aération de l’hélice ; juste une propulsion parfaite.

Le cardan de la crémaillère possède un peu de jeu (ce n’est pas nouveau sur JADOFER !), mais il n’a pas été jugé utile de le changer, estimant qu’il pouvait encore remplir correctement son rôle ; par contre l’absence de « couverture sonore » (autrefois due au bruyant moteur thermique) nous a permis d’apprécier un léger bruit qui peut faire penser (en plus discret) au LA1 d’Yvonne ou à un vieux Couach BD1 !

Il va falloir bien sûr faire beaucoup plus de tests qu’un simple « run » de quelques dizaines de minutes, mais la vitesse semble plutôt très bonne (rien à envier à une bonne motorisation thermique) et l’autonomie correcte (environ 5h aux instruments à bonne vitesse) ; tout cela à confirmer bien entendu.

Aucune vibration et un confort exceptionnel ! Comme l’a dit Vincent la coque doit dire un grand « merci » ! Une pinasse traditionnelle motorisée en électrique, ça vous branche !

Suite très bientôt je l’espère…

Ca y est, JADOFER rejoint son élément!

Après de longs mois en chantier, samedi 19 juillet 2014, JADOFER a été mise à l’eau à La Teste; une sortie du chantier « au millimètre », puis enfin l’élément liquide.

Rien de très exceptionnel pour une pinasse de 1956, à part que cette fois le vieux moteur Renault-Couach à bout de souffle a troqué sa place pour un engin qui ne fait plus de bruit (ou plus exactement quelque chose de différent) et qui ne dégage plus aucune fumée!

Vincent, Antoine et Marie-Laurence

Vincent, Antoine et Marie-Laurence

Quelques tout premier bords pour le plaisir dans le chenal du port de La Teste, mais pas encore de réel test car il reste de nombreuses finitions; les premières constatations à suivre dans un (tout) prochain article…